La plupart des discussions critiques traitant de la finance dite ‘verte’ ‘responsable’ ou ‘durable’ se focalisent principalement sur la légitimité du caractère durable des investissements, voire de la crédibilité de leurs instances de contrôle. On pourrait de toutes façons se dire qu’aujourd’hui cette question est déjà largement anachronique, le retour de Trump au pouvoir ayant sonné le glas du « woke capitalism », du moins dans la sphère d’investissement sous influence américaine. En effet, la plupart des mastodontes de l’investissement comme BlackRock ont retourné leur veste sur les critères de durabilité pour revenir aux bonnes vieilles méthodes alignées sur l’extractivisme à outrance des énergies fossiles et l’abandon de toute forme de non-discrimination des minorités au travail…
Mais si la véritable question n’était pas la ? Les défis que nous connaissons liés au dérèglement climatique, à l’effondrement de la biodiversité et aux enjeux sociaux seront-ils réglés avec une finance plus verte? La réponse sera dans ce lunch talk, lors duquel Aline Fares nous invitera à considérer la finance verte avec un regard critique en faisant l’expérience de pensée d’un monde guidé par des critères de durabilité écologiques et sociaux.
Aline Fares est conférencière, autrice et militante. Ancienne du groupe Dexia à Luxembourg puis à Bruxelles, elle a quitté le milieu bancaire fin 2011 après y avoir passé près d’une dizaine d’années. Elle a rejoint l’ONG Finance Watch quelques mois plus tard, où elle a fait un travail d’analyse et de plaidoyer pour une régulation de la finance post-crise, jusqu’en 2016. Elle y a par ailleurs dirigé une recherche dont les résultats ont été publiés sous le titre “Representation of the public interest in banking”. Elle a en parallèle milité auprès du CADTM (depuis 2012), créé un outil pédagogique intitulé “le Poker des banques” (2012) et initié la campagne “Belfius est à nous” (2015). Elle a ensuite contribué à l’écriture de la pièce “Etudes: the elephant in the room” auprès de Françoise Bloch et de Zoo Théâtre (2016), co-fondé le laboratoire de recherches expérimentales “Désorceler la finance” (2017), créé une conférence gesticulée “Chroniques d’une ex-banquière” (2017) qui a été présentée près d’une centaine de fois en France et en Belgique, et lancé un blog “pour se défendre contre la financiarisation du monde”, alinefares.net (2019). Enfin elle a coécrit une bande dessinée sur la finance et nos moyens pour nous en défendre avec l’illustrateur Jerémy van Houtte.
Sandwich et boisson offerts
Réservation obligatoire avant le 11 mai par par téléphone (400 427 31) ou par mail : citim@astm.lu
« Autour de moi, j’écoute les interrogations, les demandes, les hésitations, l’envie d’agir, agir pour changer et changer pour faire mieux. Tout ça est merveilleux, mais une fois la question climatique posée sur la table, il reste encore la partie immergée de l’iceberg: que fait-on une fois que l’on sait? »
Nikita Colas a 23 ans. Passionnée et activiste sur les questions climatiques et sociales, elle est diplômée d’un master à finalitée entreprises sociales et durables obtenu à HEC Liège. Elle travaille depuis chez Neo&Nea qui oeuvre à accélérer l’action pour la préservation du climat en Belgique.
L’urgence climatique n’est plus à décrire. Nous devons agir rapidement pour préserver des conditions de vie souhaitables sur Terre. Son livre a pour but d’accompagner les changements de comportement pour un mode de vie plus durable.
À travers une approche pratique et engageante, son livre informe, inspire et motive à agir. Loin des discours culpabilisants, il propose des informations objectives, des actions à mettre en pratique, le tout parsemé de touches d’humour pour digérer des constats alarmants.
Joignez nous pour ce Lunch Talk tout autour de la thématique de devenir actif pour un changement concernant la crise climatique!
Pour des raisons d’organisations veuillez vous inscrire par téléphone: 400 427 31 où par mail: citim@astm.lu
Comme toujours des boissons et un sandwich sont offerts.